un peu d'histoire

 Un peu d'Histoire

La "Franco-Belge"

la Franco-Belge était à l'origine une clouterie, avant de fabriquer du matériel de chemin de fer.

1859: La Compagnie Belge pour la Construction de Matériel de Chemins de Fer est créée, par fusion des Établissements Charles Évrard à Bruxelles et Parmentiers à La Croyère .

1882: La Société Anonyme pour la Construction de Machines et Matériel de Chemins de Fer est créée en 1882. Son siège social est à Paris, ses usines à Raismes en France et La Croyère en Belgique

1927: Scission entre les usines belges et françaises et création, le 3 novembre :
de la Société Franco-Belge de Matériel de Chemins de Fer, installée dans l'usine de Raismes ;
de la Société Anglo-Belge de Matériel de Chemins de Fer, située à la Croyère.
1939: Naissance de la Société Anonyme Anglo-Franco-Belge des Ateliers de la Croyère, Seneffe et Godarville, par fusion avec les ateliers de constructions metalliques situés à Seneffe et Godarville dans le Hainaut.
1964: La Société Anglo-Franco-Belge (AFB) est créée par fusion avec la Société Anonyme des Ateliers Germain à Monceau-sur-Sambre en Belgique.
Lors de sa création, en 1882, l'usine de Raismes n'assure que l'assemblage de locomotives, avec des pièces construites par l'usine belge. La production comprend du matériel ferroviaire et surtout des locomotives à vapeur. Elle est commune aux deux usines, jusqu'au 3 novembre 1927.
Après cette date, la production de l'usine de Raismes se résume essentiellement à des locomotives pour les grands réseaux.
En 1936, l'usine produit des locomotives articulées de type Garrat , pour les réseaux algériens.

Après guerre, la construction des Garratt continue et les dernières locomotives fabriquées sont des machines type WP pour les chemins de fer indiens en 1953. A partir de cette date, l'usine fabriquera des wagons de marchandises et des voitures voyageurs (Train et Métro)

la franco-belge

...La Franco-Belge, une institution FERROVIAIRE Fleuron de l'industrie ferroviaire du Valenciennois, la société Franco-Belge, basée à Raismes, a employé e jusqu'à plusieurs milliers de personnes durant le XX siècle. Retour sur l'histoire d'une usine qui a vu passer plusieurs générations. L a compagnie belge pour la construction de machines et de matériel de chemin de fer, créée en 1881, devient la Franco-Belge de matériel de chemins de fer en 1911. Elle rassemble deux usines : une à Croyère dans le Hainaut belge, l'autre à Raismes, au "Plouich". Pourquoi Raismes ? Sûrement pour son centre d'exploitation minier, le charbon étant la principale source d'énergie de l'usine, et pour sa localisation près d'un axe ferroviaire important : la ligne Valenciennes-Paris. En 1913, près de 2 500 ouvriers y travaillent avec différents corps de métiers tels que des chaudronniers, des ajusteurs, des forgerons, des menuisiers, des ébénistes ou encore des peintres et des garnisseurs. Rapidement, "la Franco", comme beaucoup l'appellent, se spécialise dans la construction de locomotives à vapeur dont une majorité de la production est exportée à travers le monde. Les principaux acheteurs viennent de Belgique, d'Espagne, d'Italie, d'Angleterre, du Portugal, d'Allemagne de l'Est, de l'Ouest, et parfois même de l'URSS. La main d'œuvre, elle, vient essentiellement du Valenciennois, un service de ramassage gratuit par car est d'ailleurs mis en place par la société. Les ouvriers sont déposés directement à l'intérieur de l'usine. "La Franco" dispose également de sa propre centrale thermique alimentée à l'eau et au charbon. Autour de l'usine, différents corons sont construits pour les cadres et les ouvriers. Touchée par les conflits mondiaux Lors de la Première Guerre mondiale, l'usine est dévastée par les Allemands, les cheminées sont dynamitées, les chaudières détruites tout comme les machines-outils. Ce n'est que courant 1919 que l'usine reprendra son activité "réparation" et fin 1920, la production. La Seconde Guerre mondiale entraîne, quant à elle, une stagnation de l'activité, de nombreux dégâts sont occasionnés. Mais le remplacement du matériel ferroviaire détruit relance l'activité et l'usine reçoit comme dommages de guerre des machines-outils confisquées en Allemagne.

L 'apparition des motrices électriques met "La Franco" en difficulté, car elle ne peut y faire face en raison notamment de l'importance des capitaux à mobiliser. Les problèmes rencontrés à l'exportation conduisent la société à envisager sa reconversion en 1957. En 1961, la situation est très précaire, elle doit déposer le bilan et demander un concordat*. De nombreux cadres sont licenciés et les ouvriers ne sont pas certains d'être payés ni même de conserver leur emploi. Une nouvelle direction est mise en place, celle-ci permet à l'entreprise de retrouver une place prépondérante dans l'industrie du matériel roulant. "La Franco" se place alors parmi les plus importants producteurs européens de wagons et occupe le premier rang de fabricant de bogies de wagons. Par ses différentes activités et l'importance de son établissement, elle participe activement à l'économie du pays, elle fournit également de nombreux emplois dans la région. Au début des années 1970, elle se voit confier la construction de voitures pour la RATP et la SNCF, elle emploie alors plus de 2 000 personnes, mais n'échappe pas à la crise... Celle-ci nécessitera un apport important de capitaux par les Établissements Alfred Herlicq et Fils (plus de 70 %) et permettra la relance des investissements. Un regain de courte durée, puisqu'elle dépose le bilan en juillet 1980. Afin de lui permettre de poursuivre son activité, le gouvernement de l'époque propose une solution provisoire, la constitution d'une nouvelle société, la Soferval, pour une durée de deux ans avec le concours financier de l'État. Mais le changement de gouvernement en décidera autrement. 25 novembre 1981, le député Alain Bocquet interpelle, à l'Assemblée nationale, le ministre de l'industrie Pierre Dreyfus. Lui rappelant que les "2 300 travailleurs de la Franco-Belge, leur famille et les 10 000 travailleurs des entreprises sous-traitantes déjà durement touchés par la casse de la sidérurgie et la récession minière" sont dans l'incertitude du devenir de leur société. En 1982, c'est finalement Alstom, toujours présent à Raismes, qui l'absorbera. Aujourd'hui de nombreux bâtiments ont été vendus. La Porte du Hainaut occupe d'ailleurs plusieurs d'entre eux. * Contrat par lequel une entreprise en état de cessation de paiements s'engage à payer tout ou partie de ses dettes dans un délai déterminé, à condition d'être ainsi définitivement libérée envers ses créanciers (dans le cadre de l'ancienne procédure de règlement judiciaire). Source Larousse. p.13 Horizons n° 10 - Janvier 2016 La production : locomotives, voitures, voitures de tramway, wagons, métros, éléments automoteurs, bogies de wagon, bogies de voitures.

 Sources : collection privée et "Mémoires en images" JJ Sourdeau

détails

Les voitures Corail ont été imaginées par le designer Roger Tallon[1]. Elles ont été construites principalement par la société Franco-Belge (absorbée par Alstom en 1982) à Raismes dans le Nord.

Alstom a également participé au programme en assurant la finition des voitures de seconde classe et des voitures-bar et a aussi concédé l'autorisation de construction à la société Sorefame pour la version portugaise.

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